En Venezuela
par Aurora
 

Llevo tu luz y tu aroma en mi piel

y el cuatro en el corazón

llevo en mi sangre la espuma del mar

y tu horizonte en mis ojos

 

No envidio el vuelo ni el nido al turpial

soy como el viento en la mies

siento el caribe como a una mujer

soy así, que voy hacer

 

Soy desierto, selva, nieve y volcán

y al andar

dejo mi estela

el rumor del llano en una canción

que me desvela

 

La mujer que quiero tiene que ser

corazón, fuego y espuelas

con la piel tostada como una flor

de Venezuela

 

Con tu paisaje y mis sueños me iré

por esos mundos de Dios

y tus recuerdos al atardecer

me hará más corto el camino

 

Entre tus playas quedó mi niñez

tendida al viento y al sol

y esa nostalgia que sube a mi voz

sin querer se hizo canción

 

De los montes quiero la inmensidad

y del río la acuarela

y de ti los hijos que sembrarán

nuevas estrellas

 

Y si un día tengo que naufragar

y el tifón rompe mis velas

enterrad mi cuerpo cerca del mar

en Venezuela

enterrad mi cuerpo cerca del mar

en Venezuela

Au Venezuela

Je porte ta lumière et ton parfum sur ma peau

Et le cuatro dans mon cœur (cuatro est l’instrument national, petite guitare)

Je porte dans mon sang l’écume de la mer,

Et ton horizon dans mes yeux.

Je ne voudrais pas être le vol, ni le nid du turpial (un oiseau)

Je suis comme le vent sur les dunes.

Je sens la Caraïbe comme une femme ...

C’est ainsi ... que vais-je faire?

Je suis désert, jungle, neige et volcan

Et en avançant, je laisse mon empreinte

Je laisse la rumeur d’Eliano (région agricole du Vénézuela) dans une chanson qui me fait vibrer

Je me dévoile 

La femme que j’aime se doit d’être

Coeur, feu et éperon,

Avec la peau dorée comme une fleur du Vénézuela.

Avec tes paysages dans mes rêves, je m’en irai

Pour ces mondes de Dieu;

Et me souviendrai de tes couchers du soleil

ils rendront mon chemin plus court ...

Entre tes plages est restée mon enfance,

Suspendue entre le vent et le soleil

Et sa nostalgie qui monte dans ma voix,

Sans vouloir se transformer en chanson.

Des montagnes, je recherche l’immensité

Des rivières, l’aquarelle

Et de toi, les fils qui sèmeront de nouvelles étoiles.

Et si un jour je dois m’échouer

Si la tempête déchire mes voiles,

J’enterrerai mon corps près de la mer

Au Venezuela …